Eh oui, il s’agit bien de pucerons! Leur identification dépend de la plante-hôte et celle-ci, décapitée, ne m’a pas donné de renseignements utiles. On en restera donc au genre pour ces ravageurs et on restera même prudent. Notez que l’observation de leur positionnement (alignés le long d’une nervure centrale, répartis sur la partie supérieure ou inférieure des feuilles, serrés le long d’une tige, …) donne aussi des indications sur l’espèce. Les pucerons sont généralement aptères (dépourvus d’ailes) hormis certains mâles et femelles appelés à se déplacer pour chercher leur plante-hôte. A l’extrémité de l’abdomen se trouve la cauda qui permet l’écoulement du miellat, une substance sucrée qui sort de l’anus du puceron. Les fourmis en sont très friandes. Certaines espèces sont pourvues de deux tubes sur l’abdomen, semblables à de petites antennes : les cornicules. Les pucerons sont se reproduisent par parthénogenèse (reproduction monoparentale) ou par reproduction sexuée. Dans le cas de la parthénogenèse, seules des femelles sont produites.
Animalia / Eumetazoa / Arthropoda / Hexapoda / Insecta / Hemiptera / Sternorrhyncha / Aphidoidea / Aphididae / Macrosiphum (Passerini, 1860)