Ce mâle volait de buis en buis à la recherche de proies. A cet endroit, les criquets pullulaient et il ne m’étonnerait guère qu’ils constituaient l’essentiel de son repas. Je l’ai découvert à proximité de Perrières, près de Laval-du-Tarn. Si on l’appelle mante religieuse, c’est parce qu’elle semble prier en repliant ses pattes antérieures ravisseuses tout en les joignant. Mâle et femelle sont aptes au vol, hormis durant la période de ponte où la femelle est trop alourdie. Caractéristique de la mante: l’étonnante mobilité de la tête qui couvre 180 degrés. Le mâle est plus fin et plus petit. La face intérieure des pattes avant comporte des taches destinées à effrayer les ennemis. Quand elle dévore une proie, la mante commence par la tête. Pour la petite histoire, le mâle se fait parfois dévorer par la femelle durant la période de copulation… Même quand sa tête est coupée, il continue à inséminer la femelle qui pondra 200 à 300 oeufs dans une oothèque. La larve est identique à l’adulte, exception faite des ailes qui sont absentes. Il faudra six mues avant d’atteindre l’imago ailé.
Animalia / Eumetazoa / Arthropoda / Hexapoda / Insecta / Dictyoptera / Mantodea / Mantidae / Mantis religiosa (Linnaeus, 1758)
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